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Pourquoi comprendre la psychologie est crucial pour investir en bourse

On observe souvent que les investisseurs font des choix de façon irrationnelle et parfois même naïve, illogique lorsqu’ils traitent de leurs finances personnelles. Plusieurs études psychologiques ont démontré que les erreurs de jugements se déclarent parce qu’en général les individus sont trop confiants. Demandez à n’importe qui autour de vous s’il pense que ses compétences en conduite automobile sont supérieures à la moyenne. La plupart des gens et surtout des hommes dans cet exemple vous répondront que oui, juste parce qu’ils sont confiants en leurs compétences, une sur -confiance même qui leur fait dire à une grande majorité qu’ils sont d’excellents conducteurs.

La confiance en soi n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire, mais c’est bien une trop grande confiance qui biaise les jugements et qui à la longue s’avère dangereuse pour prendre des décisions d’investissement. Les investisseurs en sur-confiance non seulement prennent des décisions illogiques pour leurs finances mais ont un poid énorme sur le marché de part leur nombre, ce qui pousse les marchés à être eux mêmes irrationnels dans leur ensemble.

La sur-confiance explique en majorité pourquoi de si nombreux investisseurs font des mauvais achats et ont un mauvais timing en bourse.

Ils ont trop de confiance dans les informations qu’il récoltent et pensent dès lors qu’ils ont encore plus raison qu’ils ne l’ont en réalité. Si tous les protagonistes d’un marché boursier pensent qu’ils ont raison du fait d’avoir une information qu’ils pensent leur donne un avantage sur d’autres investisseurs qui n’auraient pas l’information, vous avez là une euphorie spéculative qui se met en place. Mais la spéculation est affaire de masse, si une masse à accès à la même information qui leur donne encore plus de confiance en leur choix, vous avez une bulle.

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Cette sur-confiance amène à une sur réaction.

Les gens mettent de côté le risque au profit des gains potentiels.

Ils se concentrent uniquement sur le gain, la rentabilité d’un placement sans se soucier de la perte inhérente. Les gens se focalisent alors trop sur des événements qui ont peu de chances d’arriver. Les gros gains sont des événements qui arrivent peu souvent et au profit d’une prise de risque totale. Pour autant la majorité des investisseurs débutants n’investissent que sur des placements avec une probabilité faible de donner un gros gain mais un fort risque, juste parce que leur jugement ne se tourne que vers l’information qu’ils souhaitent lire et balayent celle qui remettrait leur jugement en cause, ils omettent donc le risque.

Les investisseurs extrapolent donc en permanence en fonction des dernières informations dévoilées.

Ces informations deviennent un signal pour les gains futurs. Puis en croyant voir ce que d’autres ne voient pas, ils se décident à prendre de rapides décisions pour rentrer dans le train les premiers avec un raisonnement souvent superficiel. C’est un sentiment de sur confiance qui est à l’œuvre ici. Les investisseurs se croient plus forts que les autres en anticipant des tendances futures. Combien bloquent dès lors leur capital dans des positions perdantes qu’ils n’arrivent pas à vendre car ils n’acceptent pas d’avoir tort suivant ainsi leur première décision et leur premier raisonnement superficiel incapable de se couper un bras avant qu’il ne soit trop tard.

Les gens pensent toujours comprendre les informations ou les signaux mieux que les autres.

Ainsi les gens réagissent par excès et puisque les marchés sont remplis de sur-confiance, le marché lui même réagit par excès aux annonces et informations. C’est comme si les investisseurs étaient myopes, incapables de se projeter vers les bénéfices futurs du business et se focalisant uniquement sur les annonces court terme.

Mais si les investisseurs se focalisent sur le court terme et ont des réactions excessives par rapport aux informations c’est avant tout parce qu’ils ont une aversion pour le risque. C’est cette peur du risque, de la perte qui les pousse à réagir rapidement aux informations, de manière irréfléchie, et c’est pour cela que souvent on peut voir pendant des périodes noires en bourse, des actions capitaliser moins que leur fonds propres ce qui est paradoxal.

La souffrance qu’un individu ressent lors d’une perte en capital est bien plus forte que la joie qu’il ressent lors d’un gain.

Ainsi la plupart des investisseurs ont besoin souvent de gagner deux fois plus que leurs pertes pour en ressortir un sentiment positif de leur trading. Ainsi la plupart des gens ne risqueront pas un centime à moins que le gain potentiel soit au moins le double du risque potentiel. Pourquoi à votre avis les petites capitalisations sont les actions les plus tradées par les investisseurs débutants? Tout simplement car la promesse de gain est souvent le double voir le triple du potentiel de perte. Hors lorsqu’une petite capitalisation a une faible chance de gagner 200 % mais une forte chance de perdre 50 % de sa valeur, pour autant un maximum d’investisseurs débutants vont l’acheter, aveuglés par le gain et persuadés d’avoir prit le train avant que les gros poissons s’y intéressent.

Sans plus se poser de questions, ils pensent avoir fait une bonne affaire sans se rendre compte qu’ils encourent tout de même un risque de 50 % sur leur capital, souvent restreint. En cas de perte avérée, ils ne s’en relèveront pas à moins d’injecter encore plus d’argent en bourse. Ces investisseurs débutants qui investissent dans les petites capitalisations sont les mêmes qui pensent devenir riches rapidement en bourse en débutant avec un capital de 1000 euros, ce sont les mêmes qui ont une très forte aversion pour le risque et souffrent énormément de voir leur compte perdre 100 euros ! Alors pourquoi diable cette population continue année après année, ruiné après ruiné, d’acheter des petites capitalisations qui sur-réagissent aux annonces, du fait de la sur-confiance des individus qui les trades ?

Cette aversion pour le risque et la perte fait également du dicton « Pas vendu, pas perdu » l’un des plus pervers qui soit menant à la ruine totale.

Parce que les individus souffrent trop de perdre de l’argent, ils n’arrivent jamais à prendre la décision de vendre. Car vendre serait au final accepter la perte, elle serait réelle alors que tant que l’action est dans le portefeuille la perte n’est que latente ce qui pousse l’investisseur à ne pas modifier sa décision originale et le pousse dans un piège abscons dans un monde de pensée de conservatisme, réfractaire au changement, faute à la peur de perdre, ce qui est loin d’être la décision la plus rationnelle à moindre coût.

On veut tous se dire que l’on fait les meilleurs choix, au meilleurs timing, alors on conserve souvent des actions perdantes en se disant qu’elles se retourneront tôt ou tard pour devenir des positions gagnantes. C’est un espoir qui coûte terriblement cher à notre capital et pendant ce temps ou notre capital est bloqué d’autres opportunités nous filent entre les doigts. En ne vendant pas nos actions perdantes, on n’a jamais a assumer de se rendre à l’évidence d’avoir pris une mauvaise décision et d’avoir eu tort. En cela on n’apprends peu de nos erreurs et on les renouvellent. Ce qu’il faut retenir c’est qu’en ne vendant pas une action perdante, on perds l’opportunité de gagner sur une autre opportunité.

Il y a aussi un facteur d’aversion pour le risque qui nous est propre a chacun de nous. Il est non seulement biaisé par notre propre personnalité et comme les personnalités sont uniques, l’aversion au risque de chacun est unique. Il est impossible de mettre tout le monde dans une même case ou comme on le voit sur les sites financiers dans 3 cases, vous lirez souvent profil de risque prudent, moyen, et élevé. Or ces catégories mériteraient de pouvoir être facilement arbitrables. Car si on a un profil plus ou moins risqué en fonction du sexe ou de l’âge et encore de la personnalité, ce profil change également en fonction de l’environnement.

Vos objectifs financiers peuvent changer, votre personnalité du fait de l’âge notamment peut changer également, enfin une euphorie, ou une détresse des marchés peut également vous pousser à changer de profil. En effet lors de périodes euphoriques en bourse, même les plus prudents sont tentés d’adopter un profil de risque élevé pour tirer le meilleur rendement possible alors que leur perception est justement que même le risque le plus élevé est faible dans l’environnement de marché actuel.

Ou encore les profils les plus risquées, souhaiteront faire le dos rond et adopter un profil prudent pendant des marchés chaotiques. Enfin  les hommes, jeunes sont plus à même de prendre des risques, les femmes ont en général une personnalité plus prudente mais également un certain attachement aux actions qu’elles achètent. Une femme joue souvent sur du long terme, et fait preuve de conservatisme, de patience, un atout par rapport aux hommes qui veulent des résultats tout de suite.

Lorsqu’on en vient à l’investissement les émotions sont réelles, et parce que les émotions affectent les individus dans leurs choix, ils affectent également le marché et les prix des actions le composant.

Pour gagner en bourse il faut donc comprendre que le marché est guidé par l’irrationalité des décisions prises par une majorité d’individus, eux même guidés par leurs émotions.

C’est pourquoi il est important de se forger des règles, et de les relire chaque jour pendant que l’on trade pour éviter de faire des erreurs, voir les mêmes erreurs. Il est également intéressant d’être capable de reconnaître les erreurs que font les autres pour savoir en profiter.

Quand des milliers d’investisseurs font la même erreur cela pousse à un excès de pessimisme sur les marchés ou d’euphorie.

Dans les deux cas, si cette majorité à tort, vous avez là soit votre signal d’achat soit votre signal de vente. Car tôt ou tard les excès sont corrigés. C’est l’impact collectif qui pousse les marchés dans une destruction ou dans une bulle. Et c’est ce même impact collectif qui fait un effet boule de neige avec d’autres investisseurs ayant le sentiment d’avoir loupé le train ou le regret de n’avoir pas vendu et qui paniquent maintenant. Ainsi un premier impact collectif en crée un autre et ainsi de suite jusqu’à ce que l’excès soit total et l’irrationalité des choix à son paroxysme.

Les seuls survivants sont ceux qui agissent de façon rationnelle peu importe la volatilité des marchés.

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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3 commentaires

  1. Vu que le cerveau humain n’est pas cablé à la base pour la bourse, se discipliner quelle que soit la méthode pour tenter d’éviter les décisions trop émotionnelles.
    ça parait si simple et pourtant …
    je me comprends

  2. Vu que le cerveau humain n’est pas cablé à la base pour la bourse, se discipliner quelle que soit la méthode pour tenter d’éviter les décisions trop émotionnelles.
    ça parait si simple et pourtant …
    je me comprends

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