Les économistes et les analystes se trompent tout le temps et depuis la nuit des temps. Voilà comment nous pourrions résumer les diverses études menées sur le sujet.
Statistiquement les économistes et prévisionnistes ont tous un biais cognitif. Ils s’appuient sur le récent passé pour prévoir le futur et donc biaisent leur jugement.
Sur le graphique ci-dessous, on se rend compte que les économistes furent trop optimistes à chaque fois sur leurs prévisions des 15 dernières années.
Les lecteurs de cet article lisent maintenant :
Il existe une marge d’erreur historique. Ainsi il faut réduire de 0,6% toute prévision optimiste d’économiste pour obtenir un chiffre plus réalisable.
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« La crise financière de 2008 a reflété aussi la crise de l’État peu enclin à accomplir son travail de régulateur. Institutions défaillantes : de supervision prudentielle dans le cas de la crise financière. La plupart des causes de la crise financière sont liées à des problèmes d’information et avaient été étudiées bien avant qu’elle ne survienne : impact d’une titrisation excessive sur les incitations des émetteurs, accroissement de l’endettement à court terme et l’illiquidité des institutions financières ; la mauvaise mesure du risque bancaire, l’aléa moral des agences de notation, l’opacité des marchés de gré à gré, l’assèchement des marchés et la disparition de prix de marché, les comportements grégaires ou l’impact procyclique de la régulation.
Les économistes seront toujours plus à l’aise dans l’identification des facteurs proposes à une crise que dans la prédiction de son occurence ou la date de cette occurence sans compter les paniques bancaires qui sont par définition imprévisible car ils reposent sur le « sentiment des investisseurs », pour reprendre l’expression de Keynes. » Économie du Bien Commun, du prix Nobel d’ÉconomieJean Tirole
« La crise financière de 2008 a reflété aussi la crise de l’État peu enclin à accomplir son travail de régulateur. Institutions défaillantes : de supervision prudentielle dans le cas de la crise financière. La plupart des causes de la crise financière sont liées à des problèmes d’information et avaient été étudiées bien avant qu’elle ne survienne : impact d’une titrisation excessive sur les incitations des émetteurs, accroissement de l’endettement à court terme et l’illiquidité des institutions financières ; la mauvaise mesure du risque bancaire, l’aléa moral des agences de notation, l’opacité des marchés de gré à gré, l’assèchement des marchés et la disparition de prix de marché, les comportements grégaires ou l’impact procyclique de la régulation.
Les économistes seront toujours plus à l’aise dans l’identification des facteurs proposes à une crise que dans la prédiction de son occurence ou la date de cette occurence sans compter les paniques bancaires qui sont par définition imprévisible car ils reposent sur le « sentiment des investisseurs », pour reprendre l’expression de Keynes. » Économie du Bien Commun, du prix Nobel d’ÉconomieJean Tirole