Pour Touati et de nombreux experts, la France serait au bord de la faillite. La faute Ă un Ă©tat dĂ©pensier. Le dĂ©ficit public serait hors de contrĂ´le. Sans parler d’une instabilitĂ© politique et toujours plus d’impĂ´ts comme solution.
On va le voir. La France n’est pas au bord de la faillite et mĂŞme pourrait si elle voulait passer rapidement Ă un surplus et ĂŞtre bien gĂ©rĂ©e. Mais Cela reste un Etat et on aurait tort de penser que cela se gère comme une entreprise. Les amĂ©ricains s’apprĂŞtent Ă le dĂ©couvrir et Ă s’y casser les dents.
Mais alors comment peut-on dire que la France n’est pas en faillite alors qu’elle a 3300 milliards d’euros de dette soit 113% du PIB.
Sommaire
Un cancre, un dernier de la classe surement. Mais pas un Etat en faillite. Voici Pourquoi
Explications.
La France doit en gros faire 180 milliards d’euros d’Ă©conomie ou de recettes pour en gros gĂ©rer sa dette. Car il faut tout de mĂŞme financer des questions stratĂ©giques comme l’armĂ©e, la transition Ă©nergĂ©tique et un peu de compĂ©titivitĂ©. Sans oublier le consommateur.
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----------------------------------Car la France et sa croissance dĂ©pendent beaucoup du consommateur. Moins que les US mais quand mĂŞme. On dĂ©pend aussi beaucoup de l’immobilier, ce qui fait l’essentiel du patrimoine des Français.
En soit l’Etat Français pour maintenir ses recettes est condamnĂ© en temps de crise Ă soutenir ces deux Ă©lĂ©ments lĂ sous peine de dĂ©pression Ă©conomique. Et on a l’impression qu’on est en constante crise car les soutiens sont devenus constants. D’oĂą un dĂ©ficit public Ă 6%
Alors nos politiciens l’ont oubliĂ©. Mais il y’a plusieurs façons de rĂ©sorber la dette. On peut rĂ©duire les dĂ©penses et augmenter les recettes, ce qui ne veut pas seulement dire augmenter les impĂ´ts. Prendre une nouvelle dette Ă moindre taux d’intĂ©rĂŞts etc.
Le problème c’est qu’en France, dans la partie augmenter les recettes, on ne pense pas augmenter la croissance autrement qu’en la subventionnant ce qui coĂ»te ou augmente les impĂ´ts, ce qui Ă long terme les rĂ©duits car on casse la volontĂ© de crĂ©ation de richesses et donc de PIB.
On dit souvent que l’Etat Français gère mal ses finances. Regardons comment l’impĂ´t est dĂ©pensĂ©.
Qu’est ce qui saute aux yeux ? Je veux dire mis Ă part l’erreur de penser que ce sont nos impĂ´ts qui financent les retraites et la santĂ© car elles sont payĂ©es par les cotisants sur leurs salaires. Et qu’on a besoin de renflouer le delta avec de la dette.
mais sinon, passons
Oui, plus de la moitié des impôts partent en sécurité sociale. Plus de la moitié. Surtout la santé donc et les retraites; On va y revenir.
Mais le vrai choc d’une France en faillite n’est pas lĂ .
Le vrai choc c’est que pour fonctionner l’Etat dĂ©pense en somme 25%. Et que cette dette qui est insurmontable et nous poussera Ă la faillite, nous coute 3,1% des recettes fiscales. 3% oui.
On est loin de ne pas pouvoir soutenir cette dette. MĂŞme si les taux venaient encore Ă grimper.
La rĂ©alitĂ© c’est que ce n’est pas la dette que la France ne peut pas soutenir mais son modèle social. Surtout, je ne vous apprends rien, dans un monde vieillissant ou il n’y a plus assez d’actifs.
Y’a en gros un effet ciseau qui va durer 15-20 ans et on a l’impression que nos politiques sont en mode autruche, on va laisser faire et ça va bien se passer, le problème va se rĂ©soudre de lui mĂŞme. Mais Ă quel prix si on continue comme ça ? sachant aussi que l’immobilier est l’investissement principal des Français. L’exemple Japonais n’est-il pas suffisant.
Alors la majoritĂ© des gens ne semblent pas comprendre que le système des retraites, vous cotisez non pas pour vous mais pour les gens actuellement en retraites. C’est la prochaine gĂ©nĂ©ration qui paiera votre retraite. Donc crier au scandale car vous n’aurez pas de retraite alors que vous l’avez cotisĂ© c’est faux. Vous avez payĂ© pour la gĂ©nĂ©ration d’avant qui avait payĂ©e pour la gĂ©nĂ©ration avant elle. Oui c’est un format de ponzi. Si y’a pas assez de nouveaux entrants qui payent les anciens, et bien cela ne marche plus. Donc potentiellement si on dĂ©cide d’arrĂŞter et bien els derniers cotisants se font avoir. Mais Ă charge du gouvernement de trouver un moyen de compenser cela pour le rendre acceptable.
Alors, la France elle paye dĂ©jĂ aujourd’hui une partie des retraites avec de la dette. Et cela donc ne fera que grossir dans le temps.
Car les retraites en France et ailleurs ne sont pas financées.
Dans certains pays, il existe une retraite par capitalisation qui fait qu’une partie des retraites sont payĂ©es par les marchĂ©s et non la dette ou les recettes fiscales. La santĂ© est Ă©galement financĂ©e par capitalisation chez certains;
Voici ce que cela donne
On a 400% du PIB en retraites et frais de santé à payer dans les années à venir donc à financer par de plus en plus de dette.
Après c’est faux de dire que les retraites ne sont pas financĂ©es par capitalisation en France. Le comble c’est qu’il existe dans le seul service public une retraite par capitalisation. Par le service public qui t’explique qu’il faut pas faire de retraite par capitalisation d’ailleurs. Bref
On doit se rappeler qu’avant la seconde guerre mondiale et Vichy, la France avait une retraite par capitalisation. Tout a Ă©tĂ© perdu avec la guerre, d’oĂą l’idĂ©e d’offrir une retraite par rĂ©partition aux membres de l’armĂ©e d’abord puis on a poussĂ© pour tous, car il y’avait un besoin de sortir les gens de la pauvretĂ© et donner le sou pour relancer la croissance.
Bref, cela faisait sens Ă l’Ă©poque et encore plus avec le baby boom qui a suivi. N’oublions pas Ă l’Ă©poque de Vichy que tout le monde Ă©tait persuadĂ© de la victoire des Nazis. Tellement que les Nazis eux mĂŞmes payaient les crĂ©dits des barraques qu’ils avaient rĂ©quisitionnĂ©s. Le dĂ©samour pour l’investissement et la bourse viennent surtout de lĂ puis du fait que l’Etat a prit le rĂ´le paternel qui fait qu’on ne se souciait pas de soi mĂŞme devoir investir pour prĂ©parer sa vie future.
Et après donc tout ce temps oĂą le politique pour contenter l’Ă©lecteur n’a eu de cesse de donner toujours plus et de prendre toujours plus ailleurs pour le financer. Cela nous donne donc aujourd’hui plus de 50% des recettes fiscales qui partent Ă la sĂ©curitĂ© sociale dont 50% aux retraites. Sans parler du besoin de s’endetter pour financer le dĂ©ficit du reste.
Aujourd’hui tout le monde nous explique que la dĂ©mographie est une bombe en devenir. Mais en soit, La France comme de nombreux pays ont dĂ©jĂ connu par le passĂ© Ă cause d’Ă©pidĂ©mies, de guerres et autres des baisses drastiques de population. La solution a toujours Ă©tĂ©, la subvention des familles nombreuses et l’immigration.
Les deux sujets risquent de ne pas fonctionner aussi bien qu’avant. D’autant qu’avant de faire venir plus de travailleurs encore faut il en avoir du travail Ă donner.
Et on en revient au fait que la France a un problème. Le fait d’augmenter les impĂ´ts pour rĂ©soudre ses problèmes de dette.
Alors qu’il faut un combo : rĂ©duction des dĂ©penses publiques, augmentation du PIB et pour cela non pas des impĂ´ts mais un stimulus de l’Ă©conomie. Au passage crĂ©er de l’inflation qui rĂ©sorbera la dette au fur et Ă mesure en dĂ©valuant la monnaie. Si on fait ça d’un point de vue EuropĂ©en, c’est une affaire de quelques annĂ©es.
Tout en se permettant de pouvoir continuer d’investir dans l’Ă©nergie, les infrastructures et la dĂ©fense mais surtout en permettant aux entrepreneurs d’avoir confiance en l’avenir avec une stabilitĂ© politique et fiscal et du stimulus ciblĂ©. Les investissements permettant de faire baisser les coĂ»t de production et d’attirer alors comme par magie les industriels Ă investir en Frane.
On l’oublie souvent mais il manque pas grand chose pour dynamiser ce pays. Mais ce pas grand chose est compliquĂ© Ă lancer pour les politiques avec une vue court terme.
Donc on en revient que le problème de la France ce n’est pas son endettement.
C’est sa protection sociale et ses retraites oĂą les cotisants voient leur argent placĂ© Ă 0 de rendement. Et les retraites complĂ©mentaires c’est pareil. C’est mal gĂ©rĂ© et donc les retraites sont mal financĂ©es.
Son problème c’est la volontĂ© d’aucun courage politique pour baisser les dĂ©penses et faire les rĂ©formes et s’enfermer dans une hausse d’imposition qui handicape l’avenir
Alors qu’on voit bien que si on gère mieux les retraites, tout d’un coup, la capacitĂ© de l’Etat Ă avoir un budget positif et très positif se libère.
Et on en vient Ă nos experts qui vĂ©hiculent l’idĂ©e qu’un Etat bien gĂ©rĂ© c’est un Etat sans dettes et sans dĂ©ficit. Rien de plus faux et dangereux
Et qu’un système de retraite bien gĂ©rĂ© c’est un système sans dĂ©ficit alors mĂŞme que la rĂ©partition ne peut marcher dans la dĂ©mographie actuelle.
Repousser l’âge de la retraite ou rĂ©duire les pensions sont de fausses solutions. Ce sont des solutions court terme face Ă un laisser faire de 25 ans. 25 ans pendant lesquels on aurait pu placer les cotisations et avoir une bonne partie des retraites financĂ©es aujourd’hui.
Et c’est lĂ que le gouvernement doit agir et subventionner pour rattraper le retard et permettre de rapidement placer l’argent par capitalisation.
Un système de retraite bien gĂ©rĂ© c’est un système qui offre un rendement comme tout placement. MĂŞme s’il est mauvais et moins bon que le marchĂ©, c’est toujours mieux que 0. On a du louper la partie sur la magie des intĂ©rĂŞts composĂ©s et les investissements de très long terme.
Chaque Ă©pargnant veut aujourd’hui un rendement de 2-3% sans risque de son Ă©pargne. Pourquoi ne pas en faire de mĂŞme pour la manne des retraites. Pas besoin de prendre beaucoup de risques. Pas besoin de placer toutes les retraites d’un coup mais d’y aller crescendo, tous les ans, on demande d’augmenter la part des retraites qui doivent dĂ©pendre de la capitalisation. 5% puis 10 puis 15…
Le Constat aujourd’hui, c’est que chaque Français aurait probablement une meilleure retraite et dĂ©jĂ financĂ©e s’ils avaient gĂ©rĂ© eux mĂŞme via des pros leur retraite plutĂ´t que l’Ă©tat.
L’interventionnisme de l’Etat, un Etat paternaliste a ses raisons en post guerre mais trouve rapidement ses limites en pĂ©riode de paix prolongĂ©e. On paye cela aujourd’hui et ça continue.
Pas besoin d’investir en Bourse, des obligations d’Etats garanties comme sur l’assurance vie peuvent dĂ©jĂ sans ĂŞtre Byzance, offrir une meilleure solution que l’actuelle.
Aujourd’hui la France paye 380 milliards Ă ses retraitĂ©s. Ces retraitĂ©s ne dĂ©pensent pas tout et en Ă©pargne 85 milliards. On en rĂ©cupĂ©ra une partie sur les hĂ©ritages mais en attendant on s’endette pour payer un surplus de retraite qui finit Ă©pargnĂ©e.
Mais au final, grâce Ă cette Ă©pargne, la France n’est pas attaquĂ©e sur sa dette et peut continuer d’emprunter…la boucle est bouclĂ©e
Sinon la question des retraites et de la santĂ©, on a l’impression que le politique laisse Ă la pyramide des âge le soin de s’en occuper. Courage plus que 10-15 ans Ă tenir.
…Bon, tant pis on laissera le prochain con Ă se faire Ă©lire le soin de gĂ©rer la patate chaude alors.
Hors sujet ou pas, y’a une autre grosse tendance en Europe
Et sinon pour en revenir Ă nos moutons.
La France ne peut pas faire faillite.
Car le coĂ»t de la dette est dĂ©risoire dans le budget. Les Français sont assis sur une Ă©pargne Ă©norme. Il y’a un actif en face de cette dette, essentiellement de l’immobilier. Il y’a l’euro et le fait que la dette est dĂ©tenue majoritairement par les institutions EuropĂ©ennes et la population. Sans parler que la dette dĂ©tenue par les Ă©trangers l’est via la BCE et d’autres pays europĂ©ens majoritairement.
En face des 3300 milliards de dette, on oublie de mentionner les 19000 milliards d’actif, de patrimoine des Français. On oublie de mentionner que les français ont une Ă©pargne de 17% de leurs revenus. Et que la dette est donc comme on l’a dit dĂ©tenue majoritairement par les Français et les institutions Françaises et EuropĂ©ennes.
L’argent n’est plus gratuit. Les taux sont positifs et plus Ă©levĂ©s. Mais comme dit, on peut faire du stimulus pour insuffler de la croissance et de l’inflation et rĂ©sorber la dette par la dĂ©valuation monĂ©taire. On l’a toujours fait…
Donc la situation peut encore tenir un moment. il est erroné de dire que la France est en faillite ou pire que la Grèce de 2011.
Il faut pousser les gens Ă entreprendre pour crĂ©er des richesses et augmenter ainsi les recettes. Et non pas augmenter l’impĂ´ts et restreindre l’entrepreunariat. C’est une approche court termiste
Il faut arrĂŞter avec l’idĂ©e que la dette est mauvaise et qu’il faut la rembourser.
La dette c’est de la crĂ©ation monĂ©taire. La crĂ©ation monĂ©taire c’est de la croissance de PIb future. Donc des recettes.
Du moment que la dette créée plus de croissance qu’elle ne coĂ»te, c’est une bonne dette. Malheureusement on arrive aux limites de cela maintenant. Chaque euro de dette supplĂ©mentaire crĂ©e moins de croissance qu’avant. C’est qu’il faut retourner la table donc. Sinon c’est la Japonisation qui nous attend. Croissance et inflation molles. Immobilier fort dans les zones actives, Ă l’abandon en zones rurales.
Les meilleures boites et mĂŞme rentables, ont souvent une part de dettes nĂ©anmoins. Cela fait partie de la bonne gestion parfois et d’un levier.
La crise de stagflation des annĂ©es 70 aux Us s’est faite alors que la dette sur Pib Ă©tait de 35%. Une dette basse ou Ă©levĂ©e n’est pas liĂ©e Ă votre santĂ© Ă©conomique et vice versa.
On crĂ©e plus de richesses avec un peuple qui a confiance en l’avenir car l’environnement politique est stable. En stimulant l’Ă©conomie pour avoir 4% de croissance et 3% d’inflation. Qu’a ne rien faire, imposer toujours plus pour avoir une stagflation au pie, une dĂ©flation chronique au mieux..
Il faut baisser les impôts sur les sociétés. Investir pour une énergie moins chère pour regagner en compétitivité et attirer les industriels. Mettre une partie des retraites par capitalisation. Cotiser pour la santé mais laisser une santé privée proposer ses services pour réduire les besoins des services publics tout en augmentant les salaires du public pour éviter la fuite des talents.
La France a donc de nombreux dĂ©fis devant elle. Mais la faillite et la non solvabilitĂ© de sa dette n’en sont pas.
Si tout ce que je viens d’Ă©crire ce rĂ©alise, cela veut dire qu’il faut continuer de plus investir en bourse qu’en immobilier. Et qu’en Bourse, il faut investir pour se protĂ©ger de l’inflation.
Voici un article des meilleures actions Ă acheter en bourse si l’inflation revient
Portefeuille Graphseo Bourse
Ras, je continue de gĂ©rer ce qu’il me reste, rĂ©cupĂ©rer des liquiditĂ©s et pas forcĂ©ment rĂ©investir car je ne suis plus Ă l’aise pour acheter sur ces niveaux sans une construction intermĂ©diaire. Ce qui fait que je me retrouve avec beaucoup de cash, ce qui est rare sur ce portefeuille mais je ne sais pas si je suis Ă©puisĂ© ou avec moins d’entrain mais je ne vois tout simplement pas grand chose que je veux acheter Ă ce stade.
amicalement
Julien
PS: Je te recommande de lire ceci :
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