La révolution des jeunes gronde. Ils ont l’impression de s’être fait avoir par la génération des boomers. Réforme des Retraites annulée. Suppression de l’abattement de 10% sur les retraites rejetée.
Le problème de la France c’est au final la différence de pragmatisme que l’on entend lorsqu’on écoute un sénateur versus un député.
Il faut dire que les députés sont élus par les retraités qui sont majoritaires. Mais la roue tourne, et bientôt les jeunes seront majoritaires dans le nombre de votes. Alors les députés se mettront peut être alors à voter en faveur de la population active et de l’investissement plus que de la rente.
En tant qu’investisseur, c’est ce à quoi il faut faire attention. C’est une question de temps.
Sommaire
En attendant. Est-ce que les jeunes actifs, ont raison de penser que les boomers profitent de tout en sacrifiant leur avenir ?
Les jeunes se font-ils vraiment « b*iser » ? Où est-ce qu’on mélange cause et causalité et pousse les jeunes à un sentiment d’injustice et d’en avoir moins que les boomers alors que ce n’est pas le cas par rapport à ce que les boomers avaient en étant jeunes actifs à l’époque ?
Au final, à qui profite le crime du « c’est Nicolas qui paie » ? Qui pousse les jeunes à faire leur révolution en enfonçant des portes ouvertes qui n’ont pas lieu d’être ? Qui a intérêt à ce que les jeunes votent autrement ?
Il faut en parler, car cette rébellion des jeunes qui pensent avoir moins et se faire avoir n’est pas un phénomène que Français. Il est en train de pousser comme un champignon dans tous les pays occidentaux, les US notamment.
Il faut dire que même les riches boomers s’y mettent. Beaucoup de voix s’élèvent pour expliquer que le capitalisme ne fonctionne plus pour les jeunes générations.
Ces déclarations aident à véhiculer des fausses impressions et mettent de l’essence sur le feu.
Ce que l’on paye c’est les désillusions dont on a bercé nos enfants sous couverts de les protéger de la réalité et que la vie après l’enfance est quand même pas facile. Mais cela été pire avant, mais on a oublié de le dire afin de protéger et maintenant on compare la réalité avec un mythe. Et pour certains, ils n’ont même pas l’enfance heureuse pour compenser.
Mais passons le côté psychologique.
Attaquons les faits.
Est-ce que les jeunes se font vraiment b*iser par les boomers ?
C’est nicolas qui paie n’est pas juste un phénomène en France. Aux US, beaucoup d’experts se posent également la question.
Voici quelques données US que l’on peut projeter.
J’avais partagé déjà dans un autre article des statistiques démontrant que la plus jeune génération était anxieuse, déprimée, nihiliste, en solitude et donc extrême gauche et plus facilement influençable par l’algo les poussant vers le biais de confirmation.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à ne plus croire à l’ascenseur social, au rêve américain, à leur capacité de pouvoir un jour se payer un chez soi ou encore d’avoir une carrière digne de ce nom. Dans ces conditions faut il être surpris que la natalité se crashe et que les théories du complot aient un engrais fertile ?
Cette génération aura bientôt une majorité dans les votes des futures politiques. Certains partis où zones d’influence et de propagande l’ont bien compris en communiquant sur les nouveaux médias : tik tok, youtube, instagram pour influencer cette génération influençable persuadée qu’on lui doit tout et qu’on lui a volé son dû.
A première vue on pourrait en effet voir dans les statistiques que les jeunes ont raison de se sentir lésés. Mais si on creuse un peu sous l’opercule superficiel du complot facile, on se rend compte que c’est loin d’être le cas. Et que c’est même dangereux socialement que les jeunes se laissent enfermer à le penser. Car cela pourrait bien rebâtir nos démocraties par la force du vote démocratique.
Les jeunes eux nous disent que l’économie est pourrie. Que leur salaires sont pourris, que leur carrière est bloquée par les boomers qui restent en poste plus longtemps. Que les taux d’intérêts sont trop haut, que les prix immobilier sont trop haut. Que tout coute trop cher. Qu’ils n’ont pas confiance dans les médias traditionnels, ni les politiques.
Il faut dire que le chômage des jeunes est plus élevé par rapport aux autres générations.
Mais…il l’a toujours été.
Les jeunes ont un sentiment sur l’économie qui est pire que pendant les pires récessions économiques de l’histoire.
En fin de compte, on est face à un problème de perception et de société plus que de réalité économique.
Les conditions sont bien meilleures aujourd’hui qu’il y’a 40 ans. Mais on en a une tout autre perception.
Limite il faudrait envoyer les jeunes d’aujourd’hui 50 ans en arrière pour se rendre compte que c’était pas si bien que ça avant.
Le c’était mieux avant est un biais psychologique qui a le peau dure.

Il n’a jamais été aussi difficile pour les jeunes de devenir propriétaire immobilier.
Mais est-ce vraiment la faute de l’économie ? pas vraiment.
C’est la faute aux politiques. Les prix immobiliers ont explosé parce qu’on a permis d’emprunter à 25 ans du jour au lendemain alors que c’était 10-15 ans de moyenne avant. On a connu des périodes de taux en baisse et très bas qui ont pris fin avec le covid et le retour de l’inflation tout en ayant une croissance molle.
Si bien que les taux sont montés alors que les prix n’ont que peu baissés. Mais la roue tourne. Les taux baissent mais ne reviendront pas aussi bas qu’avant. Les prix baissent, mais ce sera graduel et pas un krach.
On oublie que la période 2000-2010 fut exceptionnelle dans l’histoire et non la norme. La, retrouver est une illusion néfaste. Car il est plus sain que l’argent coute quelque chose plutôt qu’il soit gratuit comme dans la période 2010-2022 qui a maintenu cet état de fait trop longtemps. Et qui maintenant donne l’impression qu’on rase gratuit et que c’est la norme.
Des milliers de propriétés vont être héritées ces prochaines années. Et la construction a été limitée pendant longtemps si bien qu’on continue d’avoir un déficit d’offre par rapport à la demande.
Le plus gros problème est donc surtout politique car le marché immobilier n’est pas laissé libre au marché, mais régi par des lois et des décisions qui démontrent la méconnaissance de l’économie par les politiques qui en voulant permettre à plus de biens d’être disponibles sur le marché, font exactement le contraire en bloquant le marché avec toujours plus de taxes et limitations.
Donc oui, aujourd’hui, l’immobilier, c’est compliqué pour un jeune.
Mais graduellement, ne serait-ce qu’avec la démographie on peut penser que c’est transitoire.
En même temps ça permet aussi de se rappeler que les jeunes d’aujourd’hui font de longues études qui ne leur permettent pas de bosser tôt et donc d’avoir un apport déjà jeune sans avoir à rembourser un prêt étudiant ou des dépenses importantes pour étudier alors qu’avant on bossait plus tôt dans la vie.
Y’a des changements sociétaux qu’on oublie de prendre en compte.
On peut penser aussi que la jeune génération se berce d’illusions. Probablement aidée par leurs parents, a qui on a interdit d’interdire et qui lors d’interviews sortent des objectifs de salaire toujours bien au dessus de la réalité de la future profession qu’ils veulent exercer.
Tout cela valide bien qu’on se berce de mensonges quand on pense que quelqu’un est riche à partir de 4000e par mois. Et que cela ne peut alimenter donc que désillusions et recherche d’un bouc émissaire puis qu’on a appris à nos enfants qu’ils étaient eux, parfaits.
Le plus gros problème au final du c’est nicolas qui paie, c’est qu’on se base sur des impressions plus que sur des faits.
On est sur du ressentiment plus que sur du rationnel.
Et ce type de graphique fait le tour des réseaux sociaux alors qu’il est faux…

Alors on se dira que l’emploi des jeunes est mauvais.
Il est en effet en hausse.
Les jeunes ont moins de faciltié à trouver un emploi.
La faute à l’Ia certains diront.
Mais en soit, l’économie ne va pas bien non plus actuellement. Et historiquement, quand c’est le cas, ce sont les jeunes qui ont le plus de mal à trouver un emploi. Chagpt ou pas.
On peut voir que les jeunes d’il y’a 10 ans n’étaient pas mieux lotis au sortir de la crise des subprimes pour trouver un emploi.
Le monde du travail a changé aussi. De plus en plus c’est fini le CDI pendant 40 ans. Aujourd’hui les carrières ressemblent plus à du freelance.

On voit bien que ces dernièes années, cela devient plus compliqué pour les jeunes actifs de trouver un premier emploi. C’est un peu court de tout mettre sur le dos de chatgpt.

Et l’économie ne s’améliore pas. Les choses vont empirer encore.

2022 c’est surtout l’après covid. Au-delà de chatgpt on a une normalisation de l’économie après dus stimulus à gogo. C’est normal et historiquement toujours les jeunes qui trinquent d’abord dans une économique en croissance molle. On a choisi de lisser l’effort covid dans le temps plutôt que de prendre un contrecoup rapide mais violent.

Un sentiment d’injustice basé sur des données fausses
On a beaucoup de données qui démontre que la situation des jeunes d’aujourd’hui n’est pas pire de celles des générations précédentes à leur âge. C’est même le contraire.
D’abord l’immobilier, l’âge des primo accédants n’a pas tant bougé que cela. Il ne faut pas oublier que par choix et non manque d’argent, on a de plus en plus de Tanguy qui restent tard chez les parents.
On a aussi le contrecoup covid qu’il faut prendre le temps de résorber.

On généralise trop les données
Quand on parle immobilier, on doit penser des marchés immobiliers. là où certaines villes et quarties voient leurs prix monter, d’autres baissent.
Certaines villes deviennent plus chères, d’autres moins chères. Et certaines villes voient même les loyers baisser.
C’est une loi d’offre et demande et les politiques français feraient bien de réviser le sujet quand ils disent avoir la préoccupation de rendre le logement à nouveau abordable pour tous.
Si bien que quand on regarde dans le détail, en fin de compte, les primo accédants ne sont pas plus vieux qu’avant. Ni n’ont plus de mal qu’avant sur le marché.
Alors oui, certains quartiers et villes sont plus tendues que d’autres. Mais au travers des 50 dernières années, cela a toujours été le cas.
CE qui est en forte demande avec une offre réduite, est forcent plus cher et pousse les moins aisés en dehors de l’idée d’y habiter.
Mais tout comme les centres villes au travers du temps peuvent être modifié, les quartiers huppés d’une génération ne le reste pas éternellement.
Il y’a des effets de mode et de cycle comme dans tout.

Les jeunes sont plus riches que ne l’étaient les générations précédentes à leur âge
Alors je ne sais pas si c’est à cause du bitcoin et de la bourse, mais les jeunes générations ont plus d’argent que les précédentes génératons à un âge identique.

et la stat prend en compte l’inflation

Sur les réseaux sociaux, les posts qui font le plus de vues sont ceux qui sont clivants avec une idée simple à comprendre et donc à diffuser.
C’est comme cela que les théories du complot avec juste un peu de vérité et beaucoup de faux, arrivent à être véhiculées.
Par exemple, dernièrement, je suis tombé sur un politique qui explique qu’une Twingo de nos jours coute 3 fois plus chère que la même Twingo d’il y’a 20 ans. Evidemment l’idée ici est de dire c’était mieux avant , l’économie est pourrie, c’est la faute du parti en place etc.
Mais en soit, c’est faux. Dans les faits la twingo coute 3 fois plus en euros qu’il y’a 20 ans.
Mais il y’a eu inflation depuis. Ainsi elle coute à monnaie équivalente presque pareil.
Les gens disent alors oui mais mon salaire n’est pas monté d’autant que l’inflation.
C’est là aussi généralement faux. Les salaires sont montés plus que l’inflation en moyenne ces 20 dernières années.
Ainsi la Twingo d’aujourd’hui est en fin de compte moins chère que celle d’il y’a 20 ans car on a besoin de travailler moins d’heures aujourd’hui qu’il y’a 20 ans pour se payer cette Twingo dont le prix a pourtant triplé depuis
Et allons encore plus loin.
Vous êtes déjà monté dans une Twingo sans perdre une vertèbre il y’a 20 ans ? Et dans la nouvelle Twingo aujourd’hui ?
La Twingo d’aujourd’hui a tellement plus d’options, de design, de technologie, et de confort que celle d’il y’a 20 ans. Qu’on obtient finalement tout cela gratuitement, que le prix a même baissé en prenant en compte l’inflation et l’inflation des salaires par rapport à la Twingo d’il y’a 20 ans.
Et pourtant, même en expliquant tout cela. Quel est le sentiment de la majorité ? Que c’était mieux avant, qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts et que la vie est compliquée.
Que s’est il passé alors ?
Le problème ne vient pas du fait que le travailler plus pour gagner plus ne marche pas.
Le problème vient qu’en 20 ans on dépense bcp plus qu’avant en achetant des objets qui n’étaient pas acheté y’a 20 ans. On va plus au restaurant, en vacances etc.
Certaines dépensent sont devenues des commodités qu’on considèrent comme nécessaires alors que ce n’était pas le cas ou exceptionnel il y’a 40 ans. Aujourd’hui, c’est la norme et on ne veut pas revenir en arrière sur nos privilèges en ne pensant même pas que cela en sont.
On pense au téléphone aujourd’hui. Mais on se dira que c’est une priorité d’en avoir un comme un ordinateur. Alors que ce n’était pas le cas il y’a 20 ans.
Mais honnêtement, regardez chez vous, combien de babioles et surplus avons nous ?
Le pb de la majorité du sentiment que tout est plus dur aujourd’hui, vient souvent pour la majorité du fait qu’ils ont un pb de dépenses avant tout et non de revenus..
Avant de vouloir gagner plus, on peut commencer par dépenser moins et mieux
Reprenons l’exemple de l’iPhone. A-t-on vraiment besoin d’un iPhone ? ou un téléphone d’il y’a 3 ans, de marque chinoise, fait l’affaire ?
Le pb des jeunes générations, vient d’une illusion d’image et de ce qu’on doit gagner et des objets autrefois de luxe qui sont devenus des nécessités alors qu’ils ne sont pas indispensables et font un trou dans le budget.
On a un problème de dépense plus qu’un problème de revenus.
Mais même avec l’iPhone, on a plus aujourd’hui qu’il y’a 20 ans. Un iPhone aujourd’hui coute 3 fois plus cher que le premier iPhone. Mais vous avez besoin de moins d’heures travaillées aujourd’hui pour vous le payer que celui de 2007-2008 si ma mémoire est bonne.
Et vous obtenez donc pour un prix moindre en prenant en compte l’inflation et la hausse des salaires, un objet qui vous offre bien plus de services, technologies , mémoire, qualité d’écran et de batterie que celui de 2008.
On peut répéter l’exemple avec beaucoup de choses, comme les tv, pc, écran mais pas avec la bouffe, la santé et des choses qui elles coutent bien plus chères qu’il y’a 20 ans mais qui sont aussi en demande bien plus forte à cause du vieillissement de la population. Et qui sont de vraies nécessités.
On ne peut pas généraliser, on doit nuancer et la réalité est plus complexe que juste un post sur un réseau social avec une seule stat.
Mais tout n’est pas noir, ni blanc.
Prenons à nouveau l’emploi des jeunes qui serait dégueulasse.
Même si la situation est compliquée aujourd’hui et devient pire. Historiquement parlant, on est sur des niveaux bas.
c’est tout, point barre.
Les générations passées diraient qu’ils en aimeraient des crises économiques comme nous connaissons. Il fallait accepter plus de volatilité à l’époque. Il y’avait des bonnes années et des mauvaises. Nous on a des années molles. C’est moins excitant mais aussi moins traumatisant. Il faut savoir ce que l’on veut. On a choisi de lisser els choses dans le temps depuis 20 ans.

La réalité est donc plus contrastée que le sentiment que l’on peut en avoir.
On se raconte une histoire basée sur des perceptions plus que sur des faits.
La réalité est plus contrastée.
Oui c’est dur d’être jeune dans cet environnement économique. Mais pas plus ni pas moins que ce fut déjà le cas à plusieurs périodes des dernières 50 années.
J’ai du chercher un boulet au sortir de la crise des subprimes. Et j’ai commencé à investir juste avant ceux ci…
Les jeunes sont en cela bercés d’illusions, c’est cela le vrai problème. Un manque de patience, de contrôle des dépenses, une volonté de tout avoir maintenant, de statut social, font qu’ils ont l’impression de galérer plus alors qu’ils ont plus mais que ce n’est pas assez à cause d’une commodisation de ce qu’ils veulent versus ce dont ils ont besoin.
Bien sur le politique n’aide pas et favorise son électorat actuel. Mais ce n’est qu’une question de quelques années avant que l’électorat majoritaire ait à nouveau moins de 40 ans.
L’IA va changer le monde mais impossible de savoir encore comment. Si les jeunes perdent des emplois dans la programmation. ils peuvent en gagner énormément dans les infrastructures car il y aura besoin de plus d’énergie et ainsi de suite.
On doit s’adapter à un monde qui change. Et ce n’est pas plus ou moins le cas aujourd’hui qu’hier ou que demain.
Comme les générations précédentes se sont adaptées et ont vu l’émergence de nouveaux métiers, rien ne change, et ce sera le cas ces prochaines années encore.
Il faudra s’adapter. Arrêter de se bercer dans le c’était mieux avant qui demande de nuancer. Et de se sortir des idées reçues avec des stats toutes faites.
Car il est toujours plus aisé de se plaindre que d’accepter la situation et se retrousser les manches.
Les boomers ont une belle vie aujourd’hui ? c’est là encore une généralisation qui manque de nuance. Ils ont profité d’un alignement des planètes mais en soi, ils n’ont pas demandé a être tous nés au sortir de la guerre. Ils n’ont pas choisis et ont construit ce que le pays est aujourd’hui sur la base de ruines.
Ce n’est pas facile de vivre aujourd’hui mais ce n’était pas plus simple hier.
Le problème comme je viens de le démontrer ici, est un manque de recul.
Le fait que la propagande, les réseaux permettent à des théories basées sur des sentiments plus que sur des faits nuancés , de se répandre et d’être populairement acceptées par la majorité.
Plus grand monde creuse vraiment un sujet de nos jours. On juge tout vite avec l’arrogance du je sais tout. Mais les jeunes étaient-ils bien différents hier ?
Le gros problème de la jeunesse, est de se laisser influencer par un algo. Et de crier à la propagande sans se rendre compte qu’ils se laissent eux mêmes influencer par une autre propagande.
La qualité suprême des années à venir sera de savoir filtrer, faire le tri et nuancer.
Nuancer, une qualité en perdition. Cela ne fait pas de clic. Il faut de l’opinion tranchée, blanche ou noire. Du clivant. Et dans la perte de soi dans la recherche de likes, le piège se referme pour juger rapidement et hâtivement plus que de prendre le temps de réfléchir par soi même.
On a oublié comment compter avec la calculatrice. On a oublié comment se souvenir de son chemin avec le GPS. On oublie comment nuancer et penser par soi même en se gavant de scroll d’influenceurs qui pensent pour nous et nous disent quoi penser.
Et plus que de penser que les jeunes sont moins bien lotis que leurs ainés, c’est surtout cela qui me fait peur pour l’avenir démocratique du pays.
Je veux une jeunesse qui sait nuancer pour accepter de faire mieux avec ce qu’elle a, plutôt que de se bercer d’illusions et de s’en laver les mains en dépensant son temps à rejeter la faute sur les autres.
En soit, quand j’étais jeune, c’était aussi exactement le sentiment que j’avais. Donc il y a l’espoir qu’au final rien ne change au travers des générations, et ceci passera aussi chez notre jeunesse.
Au final, il faut que jeunesse se fasse et que pensée murisse. Les générations ne sont pas si éloignées que cela lorsqu’elles avaient le même âge qu’on veut bien le croire.
On monte en épingle des illusions qui n’ont souvent pas lieu d’être , ou en tout cas qui sont exagérées de trop. Souvent pour du clic, pour faire monter des avis politiques qui n’auraient autrefois pas eu d’autre caisson de raisonnance, que le bar pmu du coin. ..
Je vous recommande donc de pousser votre réflexion et de nuancer avec ces articles à lire maintenant :
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RAS, je continue de reprendre des liquidités et de gérer mes lignes sur les rebonds pour optimiser mes sorties et boucler l’année tout en préparant la suivante.
Les lecteurs de cet article lisent maintenant :
amicalement
Julien
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